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Comité d'organisation
Pr. Mahamet Timéra Professeur de sociologie à l’université Paris-Diderot et chercheur à l’URMIS, Mahamet Timéra est spécialiste de l’islam subsaharien, notamment tel qu’il est pratiqué par les Soninkés en France. Ses travaux portent sur l’intersection entre race, ethnicité et religion en contexte migratoire et interrogent notamment la catégorie "Africains noirs musulmans". Il est l'auteur de Les Soninke en France. D’une histoire à l’autre (Karthala, 1996) et Faire et défaire les identités avec le religieux. Migrations, ethnicité, "race" et religion (HDR, Université Paris Diderot, 2008). Il a également publié de très nombreux chapitres d'ouvrages et articles dans des revues comme Cahier d’Etudes Africaines, Hommes et Migrations, ou Politique Africaine. Sur ces sujets, il encadre de nombreux travaux de Master et de doctorat.
Dr. Juliette Galonnier Juliette Galonnier est post-doctorante à l’INED dans le cadre du projet ANR "Global Race". Ses travaux portent sur la construction sociale des catégories raciales et religieuses ainsi que sur leur imbrication. Elle a obtenu en juin 2017 un double doctorat en sociologie de Sciences Po et Northwestern University. Intitulée Choosing Faith and Facing Race : Converting to Islam in France and the United States, sa thèse a reçu en 2018 le Best Dissertation Award de l'American Sociological Association. Cette recherche consiste en une analyse comparative de l’expérience des converti-e-s à l’islam de part et d’autre de l’Atlantique, qu’elle mobilise pour analyser l’intersection entre "race" et "religion". Sur ce sujet, elle a publié plusieurs chapitres d’ouvrages ainsi que des articles dans des revues comme Sociology of Religion, Social Compass ou Tracés. Elle est également fellow de l'IC Migrations, membre du comité de rédaction de Tracés, conseillère de rédaction à La Vie des Idées, membre du programme PSL "Agenda pour une sociologie critique des religions" et membre du réseau thématique pluridisciplinaire "Les chercheurs sur l'islam dans la cité : enquêtes, risques et transferts".
Mahamadou Cissoko Mahamadou Cissoko est doctorant en sociologie à l’Université Paris 8 et au CRH (Centre de recherche sur l’habitat), LAVUE - UMR CNRS 7218. Ses recherches de thèse portent de sur « Les relations afro-maghrébines en France. La fraternité islamique à l’épreuve du quotidien ». Il est titulaire de 3 masters : un Master Sciences humaines et sociales, à finalité recherche et professionnel, mention Cultures et sociétés, relations euro-méditerranéennes, monde maghrébin ; un Master Lettres et langues, mention lettres, spécialité littératures arabes ; un Master Histoire et civilisations, spécialité langues et civilisations étrangères. Il détient également une Maîtrise en Littérature (textes, langues, théories, spécialité littératures comparées) et une Maîtrise en Etudes islamiques. Il est actuellement professeur de langue arabe dans le centre social Chemin Notre-Dame au Blanc Mesnil, Seine Saint Denis. Dr. Seydi Diamil Niane Après une licence de langue et civilisation arabes obtenue à l’Université de Strasbourg, Seydi Diamil Niane a suivi un cursus de Master d’études orientales dans le même département ainsi qu’un Master d’islamologie, droit et gestion à la Faculté de droit de la même université. Sa thèse de doctorat, soutenue à l’Université de Strasbourg en septembre 2017, porte sur le conflit idéologique entre le wahhabisme et la Tijâniyya au sud du Sahara, le Sénégal étant son cas d’explication. En ce qui concerne sa bibliographie, Seydi Diamil Niane est auteur de travaux scientifiques comme La voie d’intercession du Prophète dans la poésie d’Elhadji Malick Sy (L’Harmattan, 2016), Les représentations de l’Autre – Identités et altérité (L’Harmattan, 2017) et de réflexions extra-académiques comme Moi, musulman, je n’ai pas à me justifier – Manifeste pour un islam retrouvé (Eyrolles, 2017). Il a aussi été militant de dialogue interreligieux et interconvictionnel en France pendant de longues années. Actuellement, Seydi Diamil Niane est chargé de recherche au Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies.
Hassan Oili Politiste de formation, Hassan Oili est doctorant en sociologie à l’université Paris-Diderot. Sa thèse, dont le titre provisoire est « Islam, Ethnicité, Citoyenneté chez les Mahorais de Mayotte et de la diaspora : les élites et l’Etat » est consacrée à l’étude de la transnationalisation de l’islam mahorais, avec en perspective l’étude des processus de recomposition identitaire des Mahorais de Mayotte et de la diaspora. Ses intérêts de recherches portent sur la transnationalisation de l’islam mahorais/comorien; religion/citoyenneté/ethnicité/race; la dimension identitaire de la religion et ses liens avec le nationalisme.
Dr. Cheikhna Wagué Docteur en histoire et membre de l’Institut des Mondes Africains (IMAf), Cheikhna Wagué est l’auteur d’une remarquable thèse d’histoire et d’anthropologie historique intitulée Les communautés soninkées du Fouta Toro (Mauritanie, Sénégal) depuis la fin du XVIIIe siècle. Peuplements, migrations et stratégies identitaires. Il est également auteur de plusieurs articles et chapitres d’ouvrages et a fait partie de plusieurs projets de recherches dont l’ANR Miprimo (La Migration prise aux mots). Ses travaux portent sur les questions migratoires et identitaires, mais également sur les minorités nationales, les conflits sociaux, l’esclavage et ses séquelles en pays soninké et l’islam chez les populations ouest africaines.
Tout le comité tient à remercier très chaleureusement Mme Véronique Puelle, responsable administrative de l'Urmis, pour son soutien dans l'organisation de ce colloque. |