Les intervenant.e.s > Communications scientifiques

 

 

Malado AGNE

Malado Agne est docteure en droit de l’Université du Havre. Elle a consacré sa thèse, soutenue en octobre 2015, à l’étude du statut juridique de l’islam en France. Elle a enseigné le droit public et le droit privé aux Universités de Rouen, de Caen et du Havre. Elle est collaboratrice au tribunal administratif de Rouen. Elle est affiliée au Centre Universitaire Rouennais d’Études Juridiques (CUREJ).

 

Kali ARGYRIADIS (discutante)

Religions transnationales

Kali Argyriadis est anthropologue, chercheure à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Elle a mené des recherches à Cuba et au Mexique, centrées sur les pratiques religieuses et artistiques et sur leurs processus de transnationalisation. Elle a notamment coordonné le programme de recherche « Transnationalisation religieuse des Suds : entre ethnicisation et universalisation », et, avec Stefania Capone, Renée De la Torre et André Mary, l’ouvrage collectif Religions transnationales des Suds. Afrique, Europe, Amériques (2012). Elle s’intéresse aujourd’hui à l’épistémologie des études afro-cubaines.

 

Sophie BAVA

Sophie Bava

Sophie Bava est socio-anthropologue à l’IRD, AMU-LPED. Elle est membre du comité de direction du Laboratoire international Movida. Ses recherches portent sur les migrations africaines et les constructions religieuses musulmanes et chrétiennes entre l’Afrique méditerranéenne et subsaharienne. Elle propose une anthropologie religieuse du mouvement qui s’attache tout autant aux parcours des croyants, aux histoires des institutions religieuses, qu’aux figures et objets de la mobilité religieuse (pèlerinages, études, migration, réseaux religieux, moyens de communication, circulation des articles religieux…) mais qui requestionne également la place du religieux dans les sociétés traversées par les migrants. Elle a notamment publié Routes migratoires et itinéraires religieux des Sénégalais mourides entre Touba et Marseille (Panafrika/Silex/nouvelles du Sud, 2017) ; Dieu, les Migrants et l’Afrique (L’Harmattan, 2018), « Al Azhar, scène renouvelée de l’imaginaire religieux sur les routes de la migration africaine au Caire » (L’Année du Maghreb, 2014) et avec S. Capone « Religions transnationales et migrations : regards croisés sur un champ en mouvement » (Autrepart, 2010).

 

Géraldine BOZEC

Géraldine Bozec

Géraldine Bozec est docteure en science politique, maîtresse de conférences en sociologie à l’université Côte d’Azur et chercheuse à l’URMIS. Ses travaux de recherche portent sur la socialisation à la nation, sur les processus d’ethnicisation et de racialisation, et sur la place du religieux dans les trajectoires et les identités, à travers des enquêtes principalement axées sur l’école, l’enfance et la jeunesse.

 

Hugo BREANT

Hugo Breant

Hugo Bréant est docteur en science politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a soutenu en juin 2016 une thèse intitulée « Les chemins internationaux de la mobilité », consacrée à l’étude des articulations entre mobilités spatiales et sociales dans les parcours biographiques comparés d’émigrés comoriens et togolais. Docteur associé au sein du Centre Européen de Sociologie et de Science Politique (CESSP), il est depuis avril 2018 post-doctorant en sociologie au sein du Laboratoire des Dynamiques Sociales (Dysolab) de l’Université de Rouen Normandie. Il participe à une recherche  collective consacrée à l’islam à Mayotte et à La Réunion, au sein de laquelle il interroge à la fois la gestion politique du culte musulman, les transformations des rôles des acteurs religieux et des représentations et pratiques ordinaires de citoyens français musulmans.

 

Mahamadou CISSOKO

Mahamdou Cissoko

Mahamadou Cissoko est doctorant en sociologie à l’Université Paris 8 et au CRH (Centre de recherche sur l’habitat), LAVUE - UMR CNRS 7218. Ses recherches de thèse portent sur « Les relations afro-maghrébines en France. La fraternité islamique à l’épreuve du quotidien ». Il est titulaire de 3 masters : un Master Sciences humaines et sociales, à finalité recherche et professionnel, mention Cultures et sociétés, relations euro-méditerranéennes, monde maghrébin ; un Master Lettres et langues, mention lettres, spécialité littératures arabes ; un Master Histoire et civilisations, spécialité langues et civilisations étrangères. Il détient également une Maîtrise en Littérature (textes, langues, théories, spécialité littératures comparées) et une Maîtrise en Etudes islamiques. Il est actuellement professeur de langue arabe dans le centre social Chemin Notre-Dame au Blanc Mesnil, Seine Saint Denis.

 

Juliette GALONNIER

Juliette Galonnier

Juliette Galonnier est post-doctorante à l’INED dans le cadre du projet ANR "Global Race". Ses travaux portent sur la construction sociale des catégories raciales et religieuses ainsi que sur leur imbrication. Elle a obtenu en juin 2017 un double doctorat en sociologie de Sciences Po et Northwestern University. Intitulée Choosing Faith and Facing Race : Converting to Islam in France and the United States, sa thèse a reçu en 2018 le Best Dissertation Award de l'American Sociological Association. Cette recherche consiste en une analyse comparative de l’expérience des converti-e-s à l’islam de part et d’autre de l’Atlantique, qu’elle mobilise pour analyser l’intersection entre "race" et "religion". Sur ce sujet, elle a publié plusieurs chapitres d’ouvrages ainsi que des articles dans des revues commeSociology of ReligionSocial Compass ou Tracés. Elle est également fellow de l'IC Migrations, membre du comité de rédaction de Tracés, conseillère de rédaction à La Vie des Idées, membre du programme PSL "Agenda pour une sociologie critique des religions" et membre du réseau thématique pluridisciplinaire "Les chercheurs sur l'islam dans la cité : enquêtes, risques et transferts". 

 

Béatrice de GASQUET (discutante)

Béatrice de Gasquet

Béatrice de Gasquet est maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris Diderot, et chercheuse en délégation à l’INED. Ses travaux portent sur les questions de genre dans le judaïsme français, ainsi que sur les féminismes religieux. Elle est l’autrice d’une synthèse sur « Religion » dans l’Encyclopédie critique du genre (La Découverte, 2016), ainsi que d’articles sur ce thème dans les revues Archives de sciences sociales des religions, Genre sexualité et sociétés, Sociologie du travail ou Clio. Elle prépare actuellement un ouvrage de synthèse sur genre et religions.

 

Laura GUERIN

Laura Guérin

Laura Guérin est doctorante en sociologie à l’Université Paris 8 et au CRH-LAVUE UMR CNRS 7218, sous la direction de Claire Lévy-Vroelant (LAVUE-Paris 8). Après une formation en socio-anthropologie à l’Université Paris Descartes, elle a étudié le Bambara et le Soninké à l’Inalco. Son travail de doctorat porte sur la réappropriation des espaces et l’habiter dans les nouvelles résidences sociales issues de foyers de travailleurs migrants dits subsahariens. Elle s’intéresse particulièrement aux stratégies quotidiennes mises en place par les résidents, qui permettent de contourner les nouvelles normes introduites par ces restructurations, et à l’évolution des relations intergénérationnelles dans ces espaces. Sans être centrale, la question religieuse a pris une place primordiale, au fur et à mesure de l’enquête, dans l’analyse et la compréhension des pratiques spatiales au quotidien et dans les discours de militance entourant les conflits liés aux restructurations.

 

Agathe LARISSE

Agathe Larisse

Agathe Larisse est chercheuse indépendante. Dans le cadre d’une reprise d’étude, elle obtient un Master de sociologie à l’EHESS en 2013 durant lequel elle aborde les processus de minorisation qu’encourent les originaires des Antilles converti-e-s à l’islam en Ile-de-France. Elle s’intéresse alors plus particulièrement à l’impact des politiques de la race, du genre et de la sexualité ainsi que des politiques de la piété sur leur subjectivité et leur rapport au politique. C’est d’une manière indépendante qu’elle poursuit cette recherche en l’élargissant au Royaume-Uni et aux musulman-e-s noir-e-s dans l’optique de réaliser une comparaison entre la France et la Grande-Bretagne. Elle a également fait des études d’histoire à l’université de Paris IV, de langue arabe littéraire à l’Institut Européen des Sciences Humaines, et de sciences islamiques à l’Institut Abu Nour à Damas en 2000.

 

Omero MARONGIU-PERRIA (discutant)

Omero Marongiu

Omero Marongiu-Perria est docteur en sociologie (ethnicité, religion) de l’Université de Lille I et chercheur associé à l’Institut de recherche sur le pluralisme religieux et l’athéisme (IPRA - universités de Nantes et du Maine). Il est par ailleurs directeur scientifique du European Center for Leadership & Entrepreneurship Education (ECLEE), un institut de formation basé à Lille. Parmi les dernières recherches auxquelles il a participé, on trouve Les enjeux économiques, juridiques et socio-religieux du marché « halal » sous la direction de Florence Bergeaud-Blackler (2016-2018) et Les approches réformistes dans l’islam contemporain et leur influence en France, sous la direction de Steven Duarte (2016-2017). Il est l’auteur de nombreuses publications sur des thèmes liés à l’islam, notamment Musulmans de France, la grande épreuve (avec Vincent Geisser et Kahina Smaïl, Editions de l’Atelier, 2017), Rouvrir les portes de l’Islam (Atlande, 2017), En finir avec les idées fausses sur l’islam et les musulmans (Editions de l’Atelier, 2017).

 

Djiby NDIAYE

Djiby Ndiaye

Djiby Ndiaye est doctorant en science politique à l’Université Gaston Berger. Sa thèse codirigée par Mame-Penda Ba et Jean-François Havard porte sur la pluralisation religieuse au sein des ordres soufis au Sénégal, particulièrement dans la confrérie Mouridiyya. Ce chercheur temporaire au Laboratoire d’Analyse des Sociétés et Pouvoirs/Afrique-Diasporas (LASPAD) s’intéresse aux nouvelles formes d’expressions du religieux et à ses mobilisations politiques sur internet. Il est l’auteur d’un article intitulé « Ordres confessionnels, mouvements religieux et laïcité au Sénégal » dans les Actes du colloque Religions, Droits de l’Homme et Paix (à paraitre).

 

Seydi Diamil NIANE

Seydi Diamil Niane

Après une licence de langue et civilisation arabes obtenue à l’Université de Strasbourg, Seydi Diamil Niane a suivi un cursus de Master d’études orientales dans le même département ainsi qu’un Master d’islamologie, droit et gestion à la Faculté de droit de la même université. Sa thèse de doctorat, soutenue à l’Université de Strasbourg en septembre 2017, porte sur le conflit idéologique entre le wahhabisme et la Tijâniyya au sud du Sahara, le Sénégal étant son cas d’explication. En ce qui concerne sa bibliographie, Seydi Diamil Niane est auteur de travaux scientifiques comme La voie d’intercession du Prophète dans la poésie d’Elhadji Malick Sy (L’Harmattan, 2016), Les représentations de l’Autre –  Identités et altérité (L’Harmattan, 2017) et de réflexions extra-académiques comme Moi, musulman, je n’ai pas à me justifier – Manifeste pour un islam retrouvé (Eyrolles, 2017).  Il a aussi été militant de dialogue interreligieux et interconvictionnel en France pendant de longues années. Actuellement, Seydi Diamil Niane est chargé de recherche au Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies.

 

Hassan OILI

Hassan Oili

Politiste de formation, Hassan Oili est doctorant en sociologie à l’Université Paris-Diderot. Sa thèse, dont le titre provisoire est « Islam, Ethnicité, Citoyenneté chez les Mahorais de Mayotte et de la diaspora: les élites et l’Etat » est consacrée à l’étude de la transnationalisation de l’islam mahorais, avec en perspective l’étude des processus de recomposition identitaire des Mahorais de Mayotte et de la diaspora. Ses intérêts de recherches portent sur la transnationalisation de l’islam mahorais/comorien; religion/citoyenneté/ethnicité/race; la dimension identitaire de la religion et ses liens avec le nationalisme.

 

Khalid RABEH

Khalid Rabeh

Khalid Rabeh est diplômé en islamologie et droit à l’Université de Strasbourg. Il a soutenu un mémoire intitulé « Paysage, organisation et gestion publique de l’islam en Alsace ». Il est actuellement porteur d’un projet de thèse sur « L’organisation et la gestion publique de l’islam en région Grand Est dans une perspective comparative ». Ses réflexions portent sur la présence et le paysage des communautés musulmanes, l’organisation et la gestion publique de l’islam, la cohabitation religieuse et les défis interreligieux.

 

Bakary SAMBE

Bakary Sambe

Bakary Sambe, est enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions (CER) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal), fondateur et directeur du Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies où il coordonne l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique. Après Islam et diplomatie, la Politique africaine du Maroc (2011), il publie Boko Haram, du problème nigerian à la menace régionale (2015), puis Contestations islamisées ; le Sénégal entre diplomatie d’influence et islam politique (2018). Titulaire d’un doctorat en Sciences politiques à Sciences Po Lyon et d’un Master en Etudes arabes de l’Université Lumière-Lyon 2, Sambe est spécialiste du militantisme islamique et des réseaux transnationaux dans le Sahel, classé en 2016 par New African Magazine parmi les 50 intellectuels qui participent à la marche des idées en Afrique. Bakary Sambe qui accompagne la mise en place de stratégies nationales de prévention de l’extrémisme violent dans plusieurs pays, conseille aussi plusieurs entités de l’ONU, l’UE ainsi que nombre de gouvernements et d’organisations internationales et a activement contribué à la conception de la Cellule Régionale de lutte contre la radicalisation du G5 Sahel.

 

Romain SEZE (discutant)

 Romain Sèze

Romain Sèze est chargé de recherches à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), rattaché au « Groupe sociétés, religions et laïcités » (EPHE-CNRS), et chargé de cours à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Ses recherches portent sur la sociologie politique et religieuse du fait religieux, et plus spécifiquement sur les questions de normes et d’autorité dans l’islam contemporain.

 

Etienne SMITH

Etienne Smith

Etienne Smith est maître de conférences à Sciences Po Bordeaux, membre du laboratoire LAM (Les Afriques dans le Monde) et chercheur associé au Centre de Recherches Internationales (CERI) de Sciences Po Paris. A partir de terrains sénégalais et dans la diaspora, ses recherches portent sur le pluralisme culturel et religieux, la migration et l’engagement politique transnational, l’histoire intellectuelle et la production des savoirs aux époques coloniale et postcoloniale. Il est l’auteur de L’Afrique : histoire et défis (Ellipses, 2009) et Les hussards noirs de la colonie. Instituteurs africains et petites patries en Afrique Occidentale Française (Karthala, 2018, avec Céline Labrune-Badiane).

 

Mahamet TIMERA

Mahamet Timéra

Professeur de sociologie à l’université Paris-Diderot et chercheur à l’URMIS, Mahamet Timéra est spécialiste de l’islam subsaharien, notamment tel qu’il est pratiqué par les Soninkés en France. Ses travaux portent sur l’intersection entre race, ethnicité et religion en contexte migratoire et interrogent notamment la catégorie "Africains noirs musulmans". Il est l'auteur de Les Soninke en France. D’une histoire à l’autre (Karthala, 1996) et Faire et défaire les identités avec le religieux. Migrations, ethnicité, "race" et religion (HDR, Université Paris Diderot, 2008). Il a également publié de très nombreux chapitres d'ouvrages et articles dans des revues comme Cahier d’Etudes Africaines, Hommes et Migrations, ou Politique Africaine. Sur ces sujets, il encadre de nombreux travaux de Master et de doctorat.

 

Cheikhna WAGUE

Cheikhna Wagué

Docteur en histoire et membre de l’Institut des Mondes Africains (IMAf), Cheikhna Wagué est l’auteur d’une remarquable thèse d’histoire et d’anthropologie historique intitulée Les communautés soninkées du Fouta Toro (Mauritanie, Sénégal) depuis la fin du XVIIIe siècle. Peuplements, migrations et stratégies identitaires. Il est également auteur de plusieurs articles et chapitres d’ouvrages et a fait partie de plusieurs projets de recherches dont l’ANR Miprimo (La Migration prise aux mots). Ses travaux portent sur les questions migratoires et identitaires, mais également sur les minorités nationales, les conflits sociaux, l’esclavage et ses séquelles en pays soninké et l’islam chez les populations ouest-africaines.

 

 

 

 

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